Couze sera toujours Couze !
Dimanche 15 décembre à 18 h, le dépouillement des bulletins de vote commence.
Une fois les opérations terminées, il est clair que personne est élu. Les 9 candidats à l’élection municipale partielle complémentaire obtiennent :
- 126 voix pour M. Lafage
- 119 voix pour Mmes Moscardini et Quillevere
- 102 voix pour Mme Dubeau-Valade
- 95 voix pour Mme Calamuso-Dulys
- 89 voix pour M. Leblond
- 61 voix pour Mme Schwencke
- 58 voix pour M. Estève
- 48 voix pour M. Rieu
Nombreux sont alors ceux qui entendent M. Lafage demander à M. Estève de lui offrir ses 58 voix pour le second tour et tout aussi nombreux sont ceux qui entendent M. Estève refuser d’offrir ses voix à M. Lafage !
Dimanche 15 septembre après 20 h, les candidats du groupe de M. Estève passent la soirée chez l’un(e) d’eux. Ils indiquent à Mme Dubeau-Valade qui appelle l’un(e) d’entre eux qu’ils comptent conseiller à leurs électeurs de voter pour elle au second tour.
Mme Dubeau-Valade indique que, dans ces conditions, son groupe est prêt à retirer le candidat ayant eu le moins de voix au profit de la candidature du groupe de M. Estève ayant obtenu le plus de voix.
Lundi 16 septembre, Mme Dubeau-Valade s’entretient à plusieurs reprises avec un(e) membre de l'équipe de campagne de M. Estève et la réflexion est orientée par ce dernier sur la nécessité d’éviter que M. Lafage et Mme Moscardini entrent au Conseil Municipal de Couze.
Il est recommandé à Mme Dubeau-Valade de prendre attache directement avec M. Estève dont chacun sait qu’il ne bénéficie pas d’une grande estime à ses yeux.
Lundi 16 septembre en fin d’après-midi, Mme Dubeau-Valade se resoud à appeler M. Estève qui lui dit crûment qu’il a effectivement envisagé de la faire élire aux côtés de M. Lafage et Mme Moscardini "pour créer le bo---el" au sein du Conseil Municipal.
Elle refuse donc une telle idée et affirme dénoncer le cas échéant un tel comportement. Elle a toujours indiqué, tout au long des candidatures qu’elle a déjà déposées, qu’elle se présentait pour servir le village et sa population. Dans un souci d’ouverture, elle re-propose donc :
- que se retire le candidat de son groupe ayant eu le moins de voix
- au profit de la candidature du groupe de M. Estève ayant eu le plus de voix.
La proposition est mise à la réflexion. M. Estève indique organiser une réunion pour prendre la décision.
Mardi en cours de matinée, il apparaît que les élus du groupe de M. Estève sont toujours dans l’idée de battre M. Lafage et Mme Moscardini soit en se retirant purement et simplement, soit en s’associant avec le groupe de Mme Dubeau-Valade.
Mardi à l’heure du déjeûner, on peut voir attablées à une terrasse couzotte Mme Dubeau-Valade, Mme Calamuso-Dulys et un(e) candidat(e) du groupe de M. Estève. Un accord est toujours d’actualité.
Mardi autour de 14 h, Mme Dubeau-Valade appelle un membre de l’équipe de campagne de M. Estève qu’elle choque manifestement en lui posant la question de savoir si, dans le cas où un "sage" leur demanderait de se maintenir pour faire battre Mme Dubeau-Valade, ils abonderaient dans le sens du parlementaire ou s’ils maintiendraient l’engagement entamé depuis l’avant-veille. La réponse est donc claire : non car ils veulent à tous prix faire battre M. Lafage et Mme Moscardini !
Ce que ne sait pas son interlocuteur, c'est que, à cette heure-là, Mme Dubeau-Valade sait déjà qu’un parlementaire local a appelé M. Estève à qui il a demandé de maintenir la candidature de son groupe pour faire obstacle à celle de Mme Dubeau-Valade et que ce dernier a accepté sans même consulter les membres de son équipe.
Mardi à 19 h, Mme Dubeau-Valade voit M. Estève qui photographie son moulin et qui, à sa vue, manifeste une volonté claire de … fuir !!!! Elle l’interpelle et l’oblige à confirmer ce qu’elle sait déjà.
M. Estève et son groupe obéissent à l’ordre qu’il dit avoir reçu du parlementaire local socialiste.