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Le papotier
11 avril 2017

Il y a bien des pigeons à Couze ...

couze_u1-tag02[1]... ceux auxquels vous pensez bien évidemment mais aussi des vrais, des qui volent et qui ... ne laissent pas que des coeurs derrière eux ... comme ces poules que le talent de Bernard Dupuy a immortalisées.

Ils ont pris pension à l'Eglise Saint-Etienne et se promènent tout autour, ne revenant au nid que pour dégrader chaque jour un peu plus le patrimoine communal dont les élus d'aujourd'hui se moquent comme de leur premier Marcel !!!

L'eau ne pouvant plus s'écouler en raison des déjections de tous ces volatiles, les infiltrations continuent à s'infiltrer, l'humidité à stagner, les matériaux à se détériorer, etc., etc., etc. ... et personne ne bouge !

Et, comme on disait
aux fins fonds de mes campagnes limousines,
qui voit pigeon dit ... rat ...

Pigeon-removal

Les rats se cachent, les rats sont musqués ... les rats ... ding dong ... les ragondins ...

Le ragondin ?

Ce mammifère aquatique de couleur brune pèse en moyenne 6 kg et mesure environ 60 cm auquel s’ajoute la queue, cylindrique et écailleuse, d’une longueur de 25 à 45 cm.  Il est reconnaissable à ses quatre incisives de couleur orange à rougeâtre, à ses vibrisses de couleur blanchâtre et à ses pieds palmés et imberbes.

La femelle a 2 à 3 portées par an. La maturité est atteinte en moyenne vers 5 mois. Le ragondin est un animal prolifique : en un an, un seul couple peut engendrer en moyenne 6 nouveaux individus.

Le ragondin est actif surtout au crépuscule et en soirée, voire la nuit. Il peut atteindre une longévité de quatre ans dans les milieux naturels.

Le ragondin préfère en général les eaux stagnantes entourées de végétation dont il se nourrit comme celles occasionnés par la chute d'arbres dans la Couze qui retiennent toutes sortes d'immondice et gênent le passage depuis environ 6 semaines dans les Jardins de la Couze sans que les élus d'aujourd'hui s'en émeuvent.

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Son habitat

Son terrier a plusieurs entrées ; au moins l’une de ses entrées est sub-aquatique. Les bouches des terriers accélèrent l’érosion, à la base des berges, et leur effondrement provoque le ravinement des parties hautes des berges. Le terrier occupe un volume important, de l’ordre de 0,3 à 1,5 m³ en moyenne.

On peut trouver jusqu’à 1 terrier tous les 50-60 mètres de berge en zone de forte densité comme celui que l'on peut voir proche des arbres sans doute déracinés à cause de la présence d'une famille de ragondins que tout un chacun peut voir folâtrer près du lavoir ...

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Le terrier est composé d’un système complexe de chambres et de couloirs pouvant s’étendre sur plusieurs mètres (6 à 10 m). Les volumes de terre rejetés dans les voies d’eau constituent un facteur d’envasement non négligeable et contribuent à freiner voire annuler le courant dans certains cours d’eau.

Dégâts considérables et risques sanitaires importants

Le ragondin est inféodé aux alentours des rives, si bien que les dégâts aux cultures sont généralement de faible superficie et localisés sur une bande de vingt mètres de large de part et d’autre des cours d’eau. Il est aussi un consommateur de végétaux aquatiques. La réduction ou la disparition de ces végétaux peut entraîner une modification des conditions nécessaires à la survie des écosystèmes aquatiques. Sa présence peut entraîner la disparition des zones de frayères pour certaines espèces de poissons, voire des zones de ponte de mollusques et insectes aquatiques.

Il est porteur de maladies transmissibles aux animaux domestiques et à l’homme, comme la LEPTOSPIROSE (maladie infectieuse à déclaration obligatoire due à une bactérie) et la grande DOUVE DU FOIE (ver plat de l’ordre des trématodes). La prévention de la leptospirose passe par l’hygiène individuelle et l’information des personnes exposées aux risques (professionnels, piégeurs, chasseurs et pêcheurs en eaux douces, riverains entretenant leurs berges et leurs animaux domestiques).

Les règles à respecter > porter des gants et des bottes, éviter de manipuler l’eau à mains nues, se laver systématiquement les mains.

Malgré les graves risques encourus par la population,
malgré le fait qu'ils ne peuvent pas ne pas être informés,
Jean-Louis Lafage et son conseil municipal n'ont pris
aucune mesure de prévention et d'information
engageant ainsi leur responsabilité collective en cas de problème majeur.

J'ai quant à moi demandé à plusieurs reprises - et en tous cas l'an passé de vive voix à Robert Vitrac, conseiller municipal qui promène régulièrement son chien dans les jardins de la Couze (patrimoine privé de la commune ... qui veut une parcelle gratuite ?!!!) - que soit enlevés les arbres déracinés et tombés dans la rivière face à ma maison. J'ai dû moi-même les déporter sur la berge pour qu'ils ne fassent pas barrage. Il y en a 3 ...Ils stockent les embacles et autres déchets naturels ... En voulant me gêner comme à leur habitude et comme chacun s'en amuse, c'est la santé de tous que les élus municipaux mettent en danger ...

Image3

En creusant ses terriers dans les berges, le ragondin les endommage :

- soit de manière directe (érosion)
- soit de manière indirecte (envasement)

et les plus minées peuvent céder lors des crues (digues, canaux). Les dégâts aux ouvrages hydrauliques touchent le plus souvent des vannages, des digues (dont des digues de stations d’épuration), des levées ou des remblais mais aussi des buses, abreuvoirs ou chemins limitrophes aux cours d’eau.

Une digue ou une levée percée par des terriers devient le siège de pertes d’eau. Celles-ci sont en général faibles mais peuvent devenir importantes, voire catastrophiques en cas de rupture.

Mon propre lieu de vie familial est fortement impacté par la présence de ragondins ; ils ont probablement créé de nombreux terriers non seulement dans nos jardins, mais aussi sous nos bâtiments. L'eau s'engoufre dans ces galeries souterraines, génère de l'humidité nuisible pour le bâti et génère des trous dangereux, des affaissements de terrain, des lésions sur les bâtiments ...dont je tiens responsable la commune, propriétaire du lit de la rivière pour moitié assurant pour ma part l'entretien de la partie m'incombant comme bien des promeneurs peuvent en attester.

J'ai déjà dû rebâtir un mur de soutènement il y a quelques mois ... Cela n'impactait que le jardin ... Aujourd'hui, ce sont nos chenils, ateliers et garages qui sont touchés ... outre le jardin jusqu'à l'avenue de Cahors qui présente aussi de nombreux orifices autres que ceux de taupes ...

J'imagine que ce qui existe chez moi existe probablement chez mes voisins dont certains n'ont peut-être pas encore pu prendre conscience de ces dégâts compte-tenu de la configuration de leur propriété. Et si les ragondins ont progressé si vite ces temps derniers, cela signifie qu'ils continuent leur remontée de la Couze ... Il est impératif de ralentir leur progression sachant qu'on ne peut plus les éradiquer aujourd'hui tant ils sont implantés ...

J'ose en tous cas affirmer que jamais, sous la mandature que j'ai eu l'honneur d'exercer, un seul arbre ne serait resté couché pendant 6 semaines dans les jardins de la Couze ; jamais Michel Béchadergue, adjoint en charge du patrimoine communal, n'aurait laissé la rivière s'envaser comme elle l'est aujourd'hui au niveau de ce déracinement ; jamais Annie Monceau, 1er adjoint en charge des affaires générales n'aurait laissé la population sans information sur les risques encourus et les mesures à prendre  ; jamais Dominique Soum et Anne-Marie Marquais, adjoints en charge des affaires sociales et de l'environnement n'auraient accepté une telle situation et si tant est que la Municipalité n'ait pas réagi, secrétaire de mairie et conseillers municipaux auraient tanné le maire pour qu'il prenne toutes mesures utiles soit directement, soit par l'entremise du syndicat de rivière.

Espérons que la lecture du Papotier rendra à Jean-Louis Lafage le sens de sa responsabilité et que des mesures seront rapidement prises pour faire face à cette pollution animale catastrophique pour notre commune.

Véronique Dubeau-Valade -

 

Commentaires
P
Ils sont si mignons ces petits ragondins, et pas sauvages! ils vous regardent passer comme les vaches regardent le train ...... Les parents et les 4 petits sont bien installés sous l'arbre qui est tombé et n'ont pas l'air de vouloir quitter leur logis douillet et exempt de voisin. Le rêve !!!! Il paraît qu'une maison s'est écroulée à St Capraise il y a quelques années, à cause des ragondins qui avaient miné le sous-sol, peut être que la municipalité attend .... Comme Charles .....<br /> <br /> PS : j'ai vu que la mairie avait fleuri les jardinières le long de la couze. Est ce que la commune serait inscrite "aux villages fleuris "? Et les plantes vont durer tout l'été ? ou juste 15 jours, 3 semaines ? .....
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