C'était il y a un temps lointain ...

En 1989, les élus de Couze décidaient, dans un élan de modernité, de lancer un bulletin d'information. Il s'appelait tout simplement "Couze".

Le budget était alors de 2.093.115 F et incluait la rente viagère versée aux conjoints Delteil-Cluzeau, descendants de la famille Prat-Dumas, pour l'achat de l'ensemble des moulins du chemin des Guillandoux (du Moulin des Guillandoux aux Moulins sous le Roc et del Merle), leurs accessoires hydrauliques et leurs dépendances).

La politique municipale était en ce temps-là dynamique et engagée dans le développement local du village (création du quartier du Maury-Bas, installation de la Poste, ...) et son attractivité pour les touristes avec l'aménagement d'un camping municipal. L'action socio-culturelle n'était pas oubliée avec de gros efforts en faveur de l'enfance avec le lancement d'une garderie et l'amélioration du cadre de vie scolaire pour lequel on titularisait 2 cantinières.

L'informatique faisait son entrée en Mairie prouvant la volonté des élus de rendre le travail des personnels plus aisés avec des équipements adaptés.

On décidait de "promouvoir notre village pour mieux y vivre" et "les jardins de la Couze" étaient annoncés comme projet à long terme.

Il est un fait que c'est dans les années 2008 à 2014 qu'ils furent véritablement aménagés après étude par un architecte paysagiste de Saint-Nexans : installation de bancs et tables de pique-nique, création de sentiers paysagers menant à un hôtel à insecte aujourd'hui abandonné, mise en valeur et entretien des sources de la font-chaude aujourd'hui non entretenues, création du chemin du Papetier, installation d'un arboretum sur l'espace Marcel Boisseau ... 

Et après "Couze", puis "la feuille de chou", c'était "Le Papotier" qui relatait l'évolution de notre village, photographies à l'appui.

Quant à l'assainissement du haut de Couze, il fallu attendre 2009 et l'obtention par l'équipe de Véronique Dubeau-Valade de fonds exceptionnels pour le réaliser à hauteur de 250.000 € hors taxes.

 En ce temps-là, les élus ne faisaient preuve d'aucun sectarisme et assuraient la promotion de toutes les activités extra-communales - Amicale Laïque, Comité des Fêtes, ... - sans oublier celles de la paroisse, partie intégrante de la vie sociale couzotte.

Ce premier bulletin municipal retrouvé rappelle et prouve que d'Emilien Monceau à Jacques Maroussie, des maires successifs Michel Legay, Christian Sivadon, Jean Cazzitti à Véronique Dubeau-Valade, l'intérêt collectif a toujours primé sur les divergences politiciennes pour assurer le développement local. Qu'en est-il aujourd'hui ?