Coronavirus : des masques pour les Couzots
Nous avons tous raison de nous affoler mais il faut également voir le verre à moitié plein : pour 85 % des malades, le coronavirus Covid-19 est bénin. Il ne donne lieu à une prise en charge en réanimation que dans 5 % des cas. C'est déjà trop.
Comment se révèle-t-il ?
Les deux principaux signes sont la toux et la fièvre car le Covid-19 s'attaque au système respiratoire.
Comment s'en prémunir ?
Le Covid-19 n'est pas véhiculé dans l'air mais par gouttelettes ; la portée maximale de sa charge virale est fixée à moins d'un mètre.
La contagion se fait par la toux.
Le risque de transmission survient :
- lors d'une discussion entre personnes se situant à moins d'un mètre les unes des autres et ce, durant plus de 15 minutes ;
- face à un tousseur non porteur d'un masque de protection. Pour bien faire, il faudrait que toutes les personnes susceptibles de tousser soient équipées en priorité d'un masque afin que leurs gouttelettes ne soient pas diffusées.
- le port de gant est jugé catastrophique car la personne qui les porte se croit protégée et "baisse la garde". Il est bien plus utile de se laver régulièrement les mains à l'eau et au savon ou à l'aide d'une solution hydroalcoolique durant au moins 30 secondes lorsque l'accès à l'eau et au savon est impossible.
A ce jour, aucune preuve de transmission par la sueur, ni de l'Homme à l'animal n'est connue.
Les gestes "barrière" sont le meilleur moyen de se prémunir du virus : distanciation sociale de 1 mètre, tousser et éternuer dans son coude ou porter un masque, se laver régulièrement les mains, désinfecter les lieux de vie ou de travail et les véhicules, particulièrement ceux à usage professionnel susceptibles d'accueillir plusieurs personnes soit ensemble, soit à tour de rôle. .
L'ADN du virus peut être présent de quelques heures à quelques jours sur un support, avec plus de risques en milieu humide d'où l'intérêt d'aérer régulièrement les lieux.
Pour nettoyer tout ce qui pourrait servir de support de virus, il faut prioriser l'eau de Javel qui est un bon virucide et la laisser agir pendant 10 minutes sans rincer et éviter l'alcool à 70 % qui s'évapore trop vite. Il faut proscrire l'utilisation d'un nettoyeur-vapeur (pour les sièges de voiture par exemple) qui pourrait remettre en suspension le virus.
Le nettoyage des vêtements professionnels doit être réalisé à part des autres effets vestimentaires et soit avec un cycle normal à 60 %, soit avec un cycle long à 40°.
Pour quand, le pic de contamination ?
Il n'y a aucune certitude sur le sujet. Cependant, la maladie peut se déclencher jusqu'à 14 jours après son incubation et les cas graves peuvent se déclencher jusqu'à 8 jours après le déclenchement des premiers symptômes. Il se dit que le pic de contamination pourrait avoir lieu dans les tout prochains jours.
Des masques à disposition des Couzots
Il en existe de plusieurs sortes. Les FFP2, plus filtrants, sont utilisés pour les soignants réalisant certaines interventions chirurgicales telles que les intubations où les gouttelettes vont être émises sous forme d'aérosol donc plus fines.
Pour d'autres intervenants spécifiques comme les forces de sécurité (les gendarmes par exemple en milieu rural), des masques chirurgicaux devraient être utilisés : le masque se porte devant la bouche et le nez, une partie haute avec patte métallique doit être modelée pour s'adapter au nez. Une fois placé, il ne doit plus être touché (sa validité est de 4 h).
Pour être efficace, un masque doit disposer de liens qui tiennent, n'avoir pas de trace d'humidité ou de moisissure.
L'ensemble de ces masques pré-cités n'est pas encore accesible par le commun des mortels.
A défaut, on peut porter des masques conçus et réalisés par des bénévoles ou porter foulard ou écharpe qu'on place devant bouche et nez lorsqu'on se trouve en présence d'autres personnes.
Couze Solidarités peut aussi mettre quelques masques à disposition des Couzot(te)s et de leur aide ménagère. Le stock étant limité, priorité sera donnée aux personnes âgées de plus de 75 ans ou en situation de difficulté particulière nécessitant la présence d'un(e) auxiliaire de vie.
Ces masques (demi-masque filtrant PFR P2 - marque Kimberly-Clark) ne sont pas jeunes mais ils sont bien secs. Seul leur élastique est hors d'usage.
Couze Solidarités fait donc appel à des bénévoles pour y coudre ou attacher des liens élastiques.
Le Papotier remercie René Lauzier qui, plutôt que de jeter ces masques retrouvés par hasard, a pensé à en faire profiter les Couzot(te)s via l'association de solidarité intergénérationnelle "Couze Solidarités".