L'art de capter les traces du passé
Samedi 12 octobre, salle de l’Étendoir, dans le cadre de la 5e édition papier d’art, papier de Couze, a eu lieu le vernissage de l’exposition de Fabrice Thomasseau.
Né à Genève, c’est au Maroc qu’il passe une grande partie de son enfance. Son goût pour les couleurs et les voyages restera très présent chez lui. En 1991, il obtient une maîtrise d’arts plastiques à la faculté de Bordeaux. Il réside successivement à Prague, puis au Bénin avec sa lumière et ses contrastes.
Aujourd’hui, il vit et travaille à Bruxelles. Sa venue à Couze est due à une invitation de Véronique Gauthier, maire de Couze et de son Conseil municipal, de l’Agence culturelle départementale qui s’est associée à ce projet, ainsi que du service culturel du Conseil général de la Dordogne.
Traces de la mémoire
Durant un an, l’artiste est venu en résidence mobile pour s’imprégner des lieux, et plus particulièrement du site de l’ancienne usine à papier. Une grande part de l’exposition baptisée « Clair obscur » témoigne de l’activité passée des papeteries de Couze. Fabrice Thomasseau y présente une trentaine d’œuvres, photos et toiles d’une réalité surprenante. Des diptyques mêlent les espaces réels détruits avec les traces de la mémoire lisibles sur le visage des anciens papetiers, photographiés à la lumière de la bougie. Lors du vernissage, le public, nombreux, a pu assister à une performance musicale de l’artiste offerte par l’Agence culturelle départementale.
En souvenir de cette opération, il laisse une œuvre à la commune qui enrichit, chaque année, un Fonds communal d’art contemporain. Cette opération est inscrite au budget communal pour un coût de 2 euros par habitant.
Par ailleurs, Fabrice Thomasseau, photographe et peintre du Fonds départemental d’art contemporain, présente régulièrement ses œuvres à la galerie du Domaine Perdu, à Meyrals.
Pratique. L’exposition est ouverte à l’Étendoir à Couze-Saint-Front jusqu’au 10 novembre inclus, tous les jours sauf le mardi de 14 h 30 à 18 heures.