Culture et patrimoine : hier, aujourd'hui et ... après-demain
"La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances."
Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles. Conférence mondiale sur les politiques culturelles, Mexico City, 26 juillet - 6 août 1982.
Autant dire que "LA" culture est indispensable au développement de l'Homme.
La Municipalité précédente l'avait compris qui, au service de sa population rurale, souhaitait lui permettre de profiter - par des moyens financiers pourtant limités - à tout ce à quoi elle aurait eu accès dans une cité urbaine.
C'est ainsi qu'elle s'est appuyée sur l'engagement de l'association "Les Rives de l'Art" présidée par Annie Wolff, retraitée de l'Education Nationale. L'équipe municipale précédente a ainsi fait la promotion de notre village en le faisant découvrir au travers d'oeuvres d'art contemporain réalisées par des artistes de renom dont je vous invite à faire connaissance en tapant leur nom sur google ...
2009 > apporter de l'eau au moulin - Jean-Luc Bichaud
Wikipedia nous indique que "depuis le début des années 1990, Jean-Luc Bichaud développe un univers plastique qui s'origine dans une réflexion autour de la greffe et de la culture hors-sol. Principes moteurs à la construction de situations improbables, des rencontres d’éléments incompatibles, à l’hybridation poétique du réel selon des procédés proches du calembour : un monde où les crayons de couleurs sont greffés à des rosiers portant des noms de peintres, où les cactus vivent dans l’eau, les poissons volent, les fleurs mourantes composent des motifs décoratifs... Son travail s'organise par séries, comme autant de chantiers parallèles. Les pièces sont de véritables dispositifs qui s'ancrent dans une approche analytique et réflexive du lieu où elles s~inscrivent, contexte, caractéristiques spatiales, contrepoint, etc.
Cette installation a été présentée par William Leymergie dans Télématin sur France 2 à 7 h, 8 h et 9 h un lundi de Pâques, occasion exceptionnelle de faire découvrir notre village.
2010 > concombre de mer - Christophe Doucet
La FRAC Aquitaine (Fonds Régional d'Art Contemporain) présente ainsi Christophe Doucet : "L'art de Christophe Doucet se caractérise par son rapport à la nature. Longtemps l'artiste a travaillé dans les Landes comme forestier avec des bûcherons et des débardeurs. Naturellement il s'est inspiré des signes qu'il utilisait dans son activité au sein de la forêt pour indiquer la parcelle à couper ou délimiter un territoire. Est ensuite venu le besoin de se colleter réellement avec la nature, en l'organisant à sa mesure (son travail sur les outils), puis en dialoguant avec elle d'une manière plus sourde, plus secrète, comme pour retrouver un sens primitif du rapport Culture/Nature. Dans cette dernière évolution, Christophe Doucet peut se laisser guider simplement par le matériau (bille de bois, tronc foudroyé) ou bien assembler différents éléments récupérés, avec le plaisir évident de se mesurer avec la matière."
Concombre de mer, 2010 |
2011 > En réunion à l'extérieur - Laurent Sfar
Le Centre National des Arts Plastiques parle de Laurent Sfar de la manière suivante : "Le travail de Laurent Sfar se situe à la frange des registres de l'art, du design et de l'architecture, entre l'espace public et l'espace privé, l'espace géométrique et l'espace géographique. Le détournement de la forme et de la fonction des objets est ici prétexte à une redéfinition voire une " re-négociation " des principes qui en déterminent l'usage. Alors que l'utilisation initiale des objets est mise en faillite, les limites de l'espace quotidien se déplacent et sont à refonder. Ces objets-sculptures constituent autant de dispositifs qui mettent le regardeur en rupture avec les rites sociaux et les réflexes induits par leur forme et leur fonction d'origine. De nouveaux comportements sont à instaurer, et les interrogations suscitées sont propices aux échanges."
2013 > Précarité du temps - Cornelia Konrads
Wikipedia nous présente ainsi Cornelia Konrads : "Cornelia Konrads est née en 1957 à Wuppertal, en Allemagne. Elle a étudié la Philosophie et les Sciences culturelles. En 1998, elle devient et demeure une artiste free-lance reconnue.
Elle réalise de nombreuses installations permanentes ou éphémères dans des sites spécifiques : espaces publics, parcs de sculptures, jardins privées. Elle produit de nombreuses (et variées) sculptures et projets Land Art en Allemagne, Pays-Bas, France, Belgique, Suède, Italie, États-Unis, Taïwan, Corée du Sud et Australie.
Ses œuvres génèrent des situations hors du commun qui interrogent le spectateur."
Cornélia Konrads, Précarité du temps, Epémères 2013, vieux manoir de Couze et St Front
Toutes ces installations ont fait l'objet de parution dans des journaux locaux, régionaux et des revues spécialisées nationales, voire internationales pour certains. C'est le cas de cette dernière installation dont je suis particulièrement fière tant Couze et ses bar et restaurants ont pu profiter de visiteurs venus spécialement de tous lieux, et notamment du Bordelais.
Cornelia Konrads, artiste de renommée internationale, a eu la très grande gentillesse d'accepter que son oeuvre demeure tant qu'elle n'était pas défraîchie. Et combien suscite-t-elle encore de curiosité ?!
Et bien ... sachez-le ... MM. Jean-Louis Lafage, Philippe Franco, Christian Roland, Marie Hamchart, Gilles Perronnet et le Conseil Municipal de Couze et Saint-Front s'empressent de demander la destruction de l'oeuvre au prétexte qu'ils ont un projet de restauration du Manoir sous le Roc.
Je les félicite pour leur projet dont j'attends avec impatience de connaître l'objectif et le financement ... Mais ce projet est-il si avancé qu'il faille détruire une oeuvre d'artiste ?
Culture et patrimoine à Couze et Saint-Front : c'était hier, c'est aujourd'hui ... ce ne sera plus demain ... espérons donc en après-demain pour permettre aux enfants de notre école de s'ouvrir sur le monde.