Décidément, en période électorale ...
... certains se croient tout permis.
Les mêmes donneurs de leçons de morale pseudo-sociale n'hésitent pas à mentir pour accrocher quelques électeurs crédules ...
Cela s'est vu l'an passé où les politiciens de tous bords se sont donnés la main pour encourager 3 listes brinquebalantes à "emporter" la mairie de Couze ...
Aujourd'hui, certains venus avec l'appui conjugué du PS et du PRG voter à Couze, puis repartir, votent en Espagne pour défendre l'indépendance catalane.
D'autres croient gérer la commune en bon père de famille en y semant haine et zizanie sans pour autant valoriser le village.
Pire, alors qu'ils se disent défenseurs du monde associatif parce qu'ils siègent simultanément au Conseil Municipal et au bureau du Comité des Fêtes et accueillent chaque jour dans leurs bureaux municipaux Couze Initiative, ils combattent dans les faits le monde associatif et les bénévoles qui, loin de s'amuser, oeuvrent pour l'intérêt collectif et la valorisation environnementale de leur territoire.
Pour asseoir leur pseudo-pouvoir, ils n'hésitent pas à abuser la presse qui reporte ainsi des informations erronnées.
Je ne reviendrai pas sur le pseudo-problème d'amiante où suffisamment de personnes de tous bords peuvent dire combien la dénonciation est calomnieuse ... mais plutôt sur ce vieux serpent de mer qui se mord la queue qu'est la voie de la vallée ...
La voie de la vallée, outil électoral !
Combien de fois, le conseiller général Serge Merillou s'est engagé sur le sujet. Combien de fois a-t-il annoncé le début des travaux pour probablement le nier aujourd'hui ?
Et pourtant ... comme par hasard, le sujet de la voie de la vallée ressurgit avec ses mensonges habituels.
Les services du Département qui ont été prévenus par le maire et le Cerader suivent avec beaucoup d'attention le dossier : "les deux tas vont être bâchés pour protéger la population, précise Yves Joudou, le directeur général adjoint des services du Conseil Général en charge des infrastructures, des routes et de l'habitat. Nous ferons évacuer le site au deuxième semestre de l'année 2015 lorsque nous aurons démoli l'ensemble des bâtiments en ruine". (article de Sud-Ouest - 19 février 2015 - page 14 - "Le Cerader lance l'alerte")
Depuis des années,
le Conseil Général ment
et particulièrement en période électorale.
Il ne démolira pas l'ensemble des bâtiments en ruine
au deuxième semestre de l'année 2015
pour la seule raison qu'il ne les a pas acquis.
L'ensemble foncier des Moulins du Port se dégrade inexorablement depuis des décennies parce que rien ne peut y être entrepris en raison de la supposée arrivée de la voie de la vallée qui, dixit M. Serge Merillou, risque de ne plus passer par là.
En effet, l'enquête d'utilité publique ordonnée par la Conseil Général a été rendue caduque par un jugement de la Cour d'Appel de Bordeaux dont cependant personne n'a trace à ce jour. Le tracé de la voie de la vallée actuel à son arrivée dans Couze est donc tout aussi caduque ... comme le sont les promesses du conseiller général !
Le Conseil Général a donc déposé un recours devant le Conseil d'Etat, recours qui peut prendre plusieurs années ... Il est possible que le Conseil d'Etat confirme la décision de la Cour d'Appel de Bordeaux d'où l'obligation alors de relancer une enquête d'utilité publique sur un autre tracé et ... pourquoi pas ... par le pont de Saint-Capraise qui doit être refait ...
Couze se serait ainsi vu dévalorisé pendant des années ... pour rien ...
Cela a été dit et écrit maintes fois sur ce même blogue. Mais certains continuent à croire les mensonges qui leur sont assénés avec force persuation par leurs amis politiques ... plutôt que de croire les propriétaires concernés !!!
Le Juge de l'Expropriation a condamné en 2013 le Conseil Général
à exécuter des travaux sur la rive gauche du bief des moulins du Port,
Le Juge de l'Expropriation a ordonné au Conseil Général
de démolir l'usine dite "des Anglais"*
et d'en rendre propre le sol.
* L'usine dite "des Anglais" est le bâtiment en parpaings longeant la route de Varennes entre la Dordogne et le Moulin sous le Roc ("vieux manoir").
C'est donc seulement l'usine dite "des Anglais"
- et non l'ensemble des bâtiments en ruine -
que le Conseil Général prévoit de démolir en 2015.
Rien n'est possible juridiquement ou économiquement sur cet ensemble foncier tant que le projet de voie de la vallée reste en l'état. Il s'agit-là d'un réel préjudice à l'encontre de ses propriétaires qui sont condamnés à attendre depuis des décennies et ... encore ... encore ... encore ... Sans doute, le Conseil Général attend-il encore ... encore ... encore ... pour que cela ne vale décidément plus rien ... pour se le faire ... offrir ?
Ce n'est ni moral, ni acceptable par quiconque, nanti ou non !