Accusations du maire de Couze : Véronique Dubeau-Valade réagit.
L'article paru dans l'édition de Sud-Ouest du 19 février sous le titre "Le Cerader lance l'alerte" est une source de désinformation telle que Véronique Dubeau-Valade réagit pour rétablir la vérité tant comme ancien maire que comme gérant de la société civile immobilière propriétaire des Moulins du Port, aire impactée depuis des décennies par les tergiversations du Conseil Général sur le projet dit de "voie de la vallée".
Si René Vincent, président du CERADER, vitupère à juste raison pour dénoncer le fait qu'un tas de déchets amiantés stationne en bord de route, point n'était besoin d'alerter les media. Il suffisait de faire pression sur le Conseiller Général de Lalinde pour que ses services évacuent ce qui appartient au département. M. Serge Merillou est en effet tout à fait informé de cet état de fait. Ces déchets proviennent uniquement d'une parcelle appartenant au Conseil Général que des bénévoles nettoient depuis l'opération "Nettoyons la Nature" de septembre 2014 après en avoir informé par courrier du 21 septembre 2014 M. Bernard Cazeau, président du Conseil Général. Sud-Ouest s'était fait l'écho de cette opération dans son édition du 4 octobre 2014 sous le titre "Ensemble ils ont nettoyé la nature".
Ces opérations sont également régulièrement reportées via le bloc-notes couzot, blogue d'information consulté régulièrement par la population puisqu'il atteint aujourd'hui 150.000 visiteurs.
Il s'avère qu'outre les végétaux attendus, des détritus de tous ordres sont apparus comme il en est fait état dans le dit article. Ils ont été volontairement regroupés bien en vue pour des questions justement de sécurité et entassés en bord de route pour permettre au Conseil Général d'en assurer l'enlèvement le plus rapidement possible … ce qui n'est manifestement pas la priorité du département.
Ces détritus ne représentent pas de danger majeur aujourd'hui dans la mesure où ils ne sont plus éparpillés et où ils sont regroupés en bord de route. Quels parents irresponsables laisseraient leurs enfants jouer dans un tel lieu sans surveillance ? Ramenons donc les choses à leur juste proportion.
Outre différentes interventions des uns et des autres auprès du Conseil Général - services et élus -, le mardi 27 janvier 2015 au matin en présence d'une dizaine de bénévoles d'associations de valorisation environnementale du territoire des Bastides Dordogne-Périgord, le maire Jean-Louis Lafage – sur place et donc près du tas de déchets amiantés - a indiqué à Véronique Dubeau-Valade qu'il n'était pas nécessaire de recontacter les services départementaux puisqu'il s'en chargeait. M. Serge Merillou venait par ailleurs de lui refuser par téléphone l'apport de terre en provenance de l'Espace Marcel Boisseau où des travaux sont en cours. M. Jean-Louis Lafage ment donc lorsqu'il indique que "c'est l'œuvre d'un particulier indélicat" puisqu'il a assisté physiquement à ces opérations collectives.
On ne peut donc voir là qu'une n-ième manœuvre politicienne sans intérêt.
La Municipalité actuelle semble ne pas avoir compris que la campagne pour les municipales est terminée et continue à s'acharner sur l'ancien maire et ses amis, refusant par exemple dans les mêmes conditions que pour les autres associations communales la mise à disposition de l'Etendoir à AVECC au prétexte que Véronique Dubeau-Valade en est membre, répondant à des interrogations légitimes de cette dernière par des courriers signifiant des fins de non recevoir, etc., etc. …
Ces manœuvres politiciennes ont tout simplement pour résultat un affaiblissement de la démocratie locale. Elles ne sont pas propices au développement de l'engagement citoyen en faveur de l'environnement puisque des bénévoles responsables sont mis au pilori …
Il est vrai qu'à Couze, la démocratie participative et la politique environnementale mises en place sous la précédente mandature par le biais d'un agenda 21 local ont été abandonnées ...
Photographie prise le samedi 27 octobore 2014, lors de la première opération de nettoyage -