Histoire d'eau pour la Saint-Valentin ...
Tout comme à Couze, il s'en passe des choses à Monpazier ... et les Monpazierois le disent en commentaires sur le Papotier suite au dernier conseil communautaire qui s'est tenu pour la Saint-Valentin à Lalinde..
où l'on va d'une station d'épuration monpaziéroises à une île couzotte ...
Car le marché de mise aux normes de la station d'épuration signé par M. le Maire de Monpazier a été annulé par les services de l'état.
De ce fait, le président de la Communauté de Communes des Bastides Dordogne Périgord a dû retirer de ses délibérations celle concernant un marché signé par le 1er magistrat monpazierois.
"Ce marché est entaché d’illégalité car le maire de Monpazier n’était pas habilité à signer le marché et le principe de transparence des procédures a été méconnu dans le cadre de la sélection des offres" a-t-on pu entendre de la bouche du président du Conseil Communautaire qui présentait la délibération n°3 le 14 février 2017.
La lettre du contrôle de légalité en date du 10 octobre 2016 stipule en effet que "pour toutes ces raisons, la procédure de passation du marché public conclu avec l’entreprise xxx est entachée d’irrégularité."
Un certain nombre d'élus monpazierois se félicite donc de s'être opposé à la passation de ce marché et d'avoir déféré la délibération qui autorisait le Maire à le signer au Tribunal Administratif pour non-respect des règles républicaines - demande de vote à bulletins secrets refusée - afin que cette délibération soit annulée.
Au-delà des irrégularités sur la forme - non respect de l’arrêté préfectoral en faveur de la filière "boues activées", pressions dénoncées sur le maitre d’œuvre afin qu’il change son classement des entreprises et qu’il fasse en sorte que l'entreprise xxx arrive seule en tête du résultat de la commission d'appel d'offres, d'autres incohérences sur le fond auraient été relevées.
A trois reprises, des préfets successifs ont émis des recommandations et se sont toujours opposés à la solution choisie par M. le Maire de Monpazier.
La question est maintenant posée de savoir si des interventions politiciennes départementale et législative n'ont pas soudainement fait modifier la nature du sol permettant de mettre en oeuvre la solution rejetée jusqu'à présent par l'état ... Affaire à suivre ...
Les Monpazierois espèrent en tous cas :
- qu'il ne faudra pas dédommager maintenant la société xxx que M. le Maire avait choisie comme intervenant ce qui entraînerait une dépense pouvant aller jusqu'à 55.000 €
- que les subventions obtenues - 230.000 € - seront maintenues sur le projet dans le cadre d'une nouvelle procédure.
Les Monpazierois font respecter les intérêts de leur commune ; Les Couzots ont donc bon espoir que les nombreuses irrégularités qu'ils ont pu constater soient de nature à faire annuler par le Tribunal Administratif toute délibération qui amènerait la commune à céder des parcelles appartenant à son patrimoine privé dont l'emblématique île de l'espace Marcel Boisseau.